Le loup dans l'imaginaire des hommes , de la préhistoire à nos jours.
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Tarn Nord
1937, en Corrèze, on croyait bien avoir tué le dernier loup. Mais les loups sont revenus : ils seraient peut-être 400 sur notre territoire.
Ils provoquent, à nouveau, un mélange de détestation et de fascination. Depuis l'aube des temps, cette ambivalence traverse l'esprit des hommes : de la louve de Rome, mère protectrice et nourricière, à Cortaud et ses congénères qui envahissent Paris durant la Guerre de Cent ans.
Sa représentation oscille entre l'exaltation de notre part de sauvagerie et de liberté (La Fontaine " le chien et le loup") tout en servant à remettre les femmes à leur place au XVIII (Le petit chaperon rouge) ou à rappeler l'homme à ses devoirs religieux (La bête du Gévaudan).
Il est Mowgly et Croc Blanc, la meilleure part de nous-mêmes, ou l'immonde hydre nazie ("les loups sont entrés dans Paris"). Il est bien souvent celui qui surgit quand la folie des hommes se déchaîne.