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« Les hommes construisent beaucoup trop de murs, pas assez de ponts », cette phrase de Saint Exupéry illustre bien ce que ce colloque autour du pont veut faire passer et transmettre : l’idée de lien. Lien entre les deux berges d’une rivière (les albigeois en savent quelque chose avec la fermeture du Pont Vieux), lien entre les différentes spécialités du champ de la connaissance, lien entre les cultures, difficile à établir par les temps qui courent sur la planète, autrement dit, la construction d’une seule humanité dans sa diversité.
Plus difficile à réaliser qu’à le dire, la preuve ? Le pont-levis, qui exprime aussi bien l’ouverture que la rupture, la fermeture. Faut-il pour autant renoncer à croire en la possibilité d’établir des ponts, des liens ? Bien-sûr que non ! Et c’est pour essayer d’appréhender la polysémie du mot « pont » que l’UPT vous invite à ce colloque qu’elle organise le 10 janvier 2025, à l’Institut National Universitaire JF Champollion avec 6 ateliers/conférences.
DE 9H à 12H
9h : P. Vieu - La concession du viaduc de Millau : un contrat particulier pour un ouvrage exceptionnel
Le 10 octobre 2001 entrait en vigueur le contrat de concession du viaduc de Millau signé entre l'Etat et un groupement d'entreprises conduit par Eiffage. Il prévoyait le financement de la conception, de la construction, de l'exploitation et de l'entretien, aux "frais, risques et périls" du groupement concessionnaire, d'un ouvrage d’art exceptionnel, le viaduc de Millau, pour un coût de 400 millions d'euros de l'époque, sans un seul euro d'argent public. Comment s'est déroulée la procédure d'adjudication du contrat de concession ? Quelles sont les grandes caractéristiques de ce contrat passé entre l'Etat concédant et un concessionnaire privé ? Quels enseignements peut-on en tirer 25 ans après ?
10h : S. Rivoal - Les Ponts de Venise
Venise s’impose dans l’imaginaire collectif comme une ville construite sur une lagune, ce « miracle de pierres » que les vénitiens, les vénitiennes et les élites européennes célèbrent constamment à l’époque moderne. Si la structure urbaine de cette ville est bien connue des chercheurs et chercheuses en histoire, en urbanisme ou en architecture, les ponts ont moins attiré l’attention. Or Venise en compte des centaines ; sans eux, les différentes paroisses ne seraient reliées que par des canaux, principales voies de circulation des nobles, des gouvernants, et des commerçants et commerçantes, mais peu empruntés par la majorité des habitants et habitantes qui se déplaçaient à pied.
Dans cette conférence, les ponts de Venise seront au cœur d’une réflexion qui tentera de montrer comment cet élément indispensable dans la Sérénissime façonne l’identité urbaine des Vénitiens.
11h : Ch. Desmoulins - L’école nationale des Ponts et chaussées
Depuis sa fondation en 1747, l’Ecole des Ponts s’est considérablement transformée pour s’adapter en permanence aux besoins du pays. Le projet pédagogique est aujourd’hui d’une grande subtilité pour délivrer une formation scientifique et technologique poussée, où les projets et les stages internationaux jouent un rôle fondamental pour une approche par compétences et un travail en équipe pluridisciplinaire, au service d’un développement durable.
REPAS INDEPENDANT OU AU RESTAURANT UNIVERSITAIRE AVEC L'UPT
DE 14H A 17H
14h : Y. Royer - Les Ponts impressionnistes
Les peintres impressionnistes veulent montrer les effets de la lumière sur des personnes, des lieux, des objets. Le pont donne des jeux de formes, d'ombres et de reflets que les peintres tentent de retranscrire. Ce sujet permet l évocation de cet important mouvement artistique et de ces épigones.
15h : A. Bedier - Les Ponts et la monnaie européenne
Les ponts sont omniprésents sur les billets Européens. Mais d'où vient cette idée ? Pourquoi avoir choisi cette symbolique ? Et surtout comment comprendre cette lecture que nous avons quotidiennement entre les mains. Vous verrez après cet exposé, notre monnaie autrement !
16h : A. Fauré - Le nombre d’or : un pont entre les mathématiques, les arts… et les fleurs
Le nombre d'or, qui remonte à la Grèce antique, appelé "Divine Proportion" à la Renaissance, aux propriétés mathématiques extraordinaires, se retrouve dans la nature, plantes et fleurs. Des artistes, au cours des siècles, en ont fait un canon esthétique dans l’architecture, la peinture, la musique ou encore la poésie...
UN CADEAU SOUS LE SAPIN : POURQUOI PAS UN COLLOQUE ?
Inscription au colloque :
pour un adhérent, cliquez ici.
pour un non adhérent, cliquez là.
pour manger au restaurant universitaire, c'est ici.
Vous inscrivez une tierce personne ?
Nous vous conseillons de venir à la permanence où vous sera remis une enveloppe avec le bon cadeau.